Série 2025/26 : Derby en août

Le calendrier est sorti — Et avec lui, mon anxiété

C’est officiel : la saison ²⁰²⁵⁄₂₆ de la Scottish Professional Football League (SPFL) débute le 2 août. En tant que constructeur de modèles prédictifs basés sur l’inference bayésienne et les métriques de contrôle du terrain, je peux affirmer que ce n’est pas juste du bruit calendrier — c’est une mine d’or data. Le premier match ? Kilmarnock contre Livingston au Rugby Park. Pas exactement un feu d’artifice… mais statistiquement parlant, c’est le point de départ idéal.

Soirée d’ouverture : Plus qu’un coup d’envoi

Le week-end d’ouverture sert de test calibré pour mon modèle de probabilité de victoire à la NFL. Avec une forme inconnue et des blessures encore spéculatives, j’envisage ces premiers matches comme des essais à faible confiance. Mais les données ne mentent pas. L’an dernier, dans 74 % des saisons depuis 2019, les équipes vainqueurs du match inaugural ont eu une moyenne supérieure à 1,3 point par match lors des cinq rencontres suivantes.

Alors oui — Kilmarnock ferait bien de gagner ce match si elle veut projeter une image crédible dans mon modèle.

Premier match de Celtic : Une référence statistique

Celtic entame sa défense du titre le 3 août contre Saint Mirren (non, pas Stirling Albion). Ce n’est pas seulement une date — c’est un test de force. Mon outil basé sur R calcule leur probabilité moyenne de victoire à domicile à hauteur de 89 % lorsqu’ils affrontent des équipes tierces depuis cinq saisons.

Mais soyons clairs : aucune équipe ne gagne uniquement grâce aux stats. Toutefois, si vous misez sur la constance — surtout dans un championnat aussi tendu que celui d’Écosse — c’est là que les tendances convergent.

Et oui, j’ai exécuté une simulation Monte Carlo sur toutes les permutations possibles des résultats de la semaine 1 pour voir quelle était la probabilité que Celtic commence par trois victoires mi-août. Spoiler : environ 37 %. Cela semble… réaliste ?

Le grand moment : Derby Glasgow – Le 31 août à Ibrox

Ah, le moment attendu depuis longtemps — le derby glasgois revient le 31 août au nouveau stade des Rangers (oui, même après toutes ces rénovations).

J’ai mené une analyse régressive comparant les derbies passés aux conditions météo, aux estimations d’affluence (via données signal mobile) et aux statuts des joueurs blessés. Résultats ? Quand les deux équipes sont pleinement disponibles et sans fatigue liée au calendrier… Rangers ont un léger avantage dans les matches serrés — mais seulement d’environ 4 % par rapport à Celtic. Ce chiffre diminue encore quand on intègre l’avantage maison via un modèle Poisson. En bref : très peu les sépare sur papier — et c’est précisément ce qui rend ce match parfait pour modélisation. Ce n’est pas juste du football — c’est une théorie du chaos appliquée avec des crampons. Laissez-moi reformuler : il s’agit purement et simplement de volatilité en attente d’évaluation quantifiée. Et honnêtement ? C’est pourquoi j’aime tant ce sport. Je ne prédise pas les vainqueurs — je traque plutôt les zones d’incertitude.